Blague de jazzmen :
Quelle fut la différence
entre une chronique d'écrivain
du procès V13
et
une chronique d'écrivain
de Prom'14
?
à V13, tous les lecteurs connaissaient déjà l'auteur.
à Prom'14, l'auteur connaissait déjà tous les lecteurs.
L'ordinateur sur lequel sont stockés
tous mes éléments de chronique
étant toujours inacessible
Et du fait qu'il n'est pas question
de chroniquer le verdict
ni la clôture
avant d'avoir publié le texte
sur la défense,
voici donc
un peu anticipés
mes
REMERCIEMENTS.
Il s'en tiendront
strictement
à Ça passe crème.
(Mes remerciements de partie civile
de père endeuillé
à l'adresse de tous ceux qui m'ont aidé
directement ou indirectement
matériellement psychiquement
techniquement
tout au long de ce procès
demanderont bien plus de place.
J'espère réussir
à les formuler tous
individuellement
oralement
au gré des mois à venir.)
La toute première personne
à qui je dis merci
est
FLORENCE JEAN.
Sans elle
pas de Paris
pas de cellule de moine
pas de réclusion
pas cette chronique.
J'espère avoir empreint,
Florence,
ta petite chambre,
d'une belle et durable énergie.
Le ciel
dans sa grâce
m'en fit perdre la clé
au moment où les ténèbres
s'emparaient de moi.
Florence, merci,
Florence,
sur toi le salut et la paix.
(et donc,
ayant retrouvé les clés
je remonte mercredi
prendre mes affaires
- pas dépossédé desdites ténèbres
tant s'en faut
mais en coup de vent.
Bien sûr j'emporte
les petites sauces Benedicta)
Un grand merci
à vous tous qui m'avez lu
soutenu
encouragé
commenté-liké
remercié.
Les Sabines Florences
Sandrines Nathalies Sophies
qui m'ont tant "partagé"
les inconnus ou anonymes.
Merci à ceux qui ont participé
aux clips
photos
musiques
à ceux qui m'ont offert
de grandes ou petites choses.
Franck Terlin d'abord,
pour le temps la patience
le talent le dévouement
la force de proposition
l'accompagnateur qu'il a été,
et Audrey Terlin,
Plume, Sandrine Destefanis
Laurette Vimal
Raphaël Zweifel
Sidney Guillemin
Amaury Esteban pour sa belle BD
Loïc Swiny
Emmanuelle Lorre et Benjamin Vergnes
du Théâtre de la Libé
Florence Lucie Sophie Alain
Nadia Claire
Thomas Chansou
Célia Viale
Nolwenn Gouzerh
Merci à Robert Fillon
toujours si pertinent
Merci aux médias
journalistes
rares mais prestigieux
qui se sont fait l'écho
de Ça passe crème :
en tout premier
Robert McLiam Wilson
avec Charlie Hebdo
(à qui je dois une grande partie
de mes si peu nombreux lecteurs)
Sofia Fischer pour le Monde
Mathilde Frénois et Chloé Pilorget-Rezzouk
pour Libération
Stéphanie Gasiglia pour Nice Matin
Caroline Pernes et Alexandre Lacroix de Philosophie Mag
Marianne Enault au Journal du Dimanche
Nathalie Layani et son équipe
pour France 3 Côte d'Azur
Jean-Baptiste Boursier pour BFM
Julia Vignali et l'équipe de Télématin
Isabelle Moureaux et Guillaume Durand à Radio Classique
Aux journalistes et avocats
impossibles à nommer ici
qui m'ont chuchoté des informations
m'ayant permis d'explorer
quelques pistes latérales.
Merci au personnel
de la maison BULLIER
22 avenue de l'Observatoire
à
Monoprix
Franprix
Carrefour Express & City
Oncle Ben’s
Bonduelle
Merci à ceux qui sur mon parcours
m’ont glorifié puis écrasé
à ceux qui n'ont pas daigné répondre
à mes propositions de partenariat
contraignant cette chronique
à une rage vengeuse
modérant sa sagesse envisagée.
Merci de m'avoir obligé
au trash et à la singularité
et à y engager
sans collier orange
tant de mon corps
ce qui était la moindre des choses
compte-tenu de ce que nos défunts
donnèrent du leur.
Merci à Stefano Massini
pour ses Frères Lehman
qui me donnèrent le tilt
merci à vous charmante libraire
de la librairie Jean Jaurès à Nice
de m'avoir mis ce livre
dans les mains.
Merci
pour la méthodologie
à Charles Bukowski et Delphine Brudoux.
A René Daumal pour l’ancrage
à Allen Ginsberg
Fernando Pessoa
Blaise Cendrars
Maiakovski Verlaine
Jean de Boschère
Pierre Palmade et Serge Gainsbourg.
Merci au Centre National du Livre.
Merci d'avance à Janna Behel et Aurore J.
les seules à penser
que Ça passe crème
mérite une vie après le procès.
Je suis sûr que nous allons faire
un joli travail.
Merci à mes filles Laurette et Amie
à mes parents et ma famille
à mes 5 tribus
(l'Amiade, l'Amicale, l'Aïkido, le Vieux Nice, les victimes du 14 juillet)
Que les oubliés ne m'en veuillent pas :
pour les raisons techniques déjà évoquées
je n'ai pas accès à la liste dressée
jour après jour...
ils seront rajoutés au fur et à mesure.
Peut-être aussi
en plus des oublis
un tas de faute :
chonique rédigée par 39 de fièvre
avec une peau réduite à l'épaisseur
de papier à cigarette
sur ordi défectueux du trackpad
et de la vitesse.
L'on fera peut-être
une seconde version.
C'est nous qui vous devons merci. Merci pour votre chronique inédite, votre plume très "Thierryesque" qui vous caractérise et qui me rappelle vos livres, car vos mots sont directs et sans filtres tout en étant très profond et terriblement humain. Quelle me fut agréable surprise en revenant cette nuit sur votre chronique avec l'espoir de trouver encore un de vos billets et ce fut le cas. Cette chronique doit rester, on se languis de vos textes 😊🌟
❤️❤️❤️
J’ai trouvé votre chronique passionnante, touchante, inspirante, étonnante …. Ni trop, ni trop peu personnelle, toujours sur la ligne de crête. Et toujours lucide et courageuse. Merci pour le temps passé à la lire et bravo.
merci à vous pour ce partage. Ici, en Belgique , nous débutons de façon chaotique le procès des attentats de Bruxelles...
Je lis assidûment votre chronique et je vous suis dans les méandres de ce procès à nul autre pareil...merci pour ces partages généreux. Y au t'il un après ? Je le souhaite, je l'attends...